he's like fire and ice and rage.

People get bored and then they do reckless things. It’s how the world works.

01 ϟ VOISINAGE; s'il a grandi à Manhattan et y a passé une grande partie de sa vie de célibataire, il s'est installé dans le quartier de coney island après s'être marié et y demeure toujours aujourd'hui. son voisinage se compose essentiellement de familles et il lui arrive parfois, après une longue journée de boulot, de lancer quelques balles de baseball aux enfants qui jouent dans le parc. néanmoins, il reste un voisin discret ; dans le quartier, c'est surtout sa femme que l'on remarque et que l'on apprécie. serviable, toujours souriante, elle est aimée de la majorité de leurs voisins et on n'hésite jamais à l'inviter à boire une tasse de café au milieu de l'après-midi. lui a plutôt la réputation d'être distant et mystérieux, un homme charmant mais au pas souvent pressé. 02 ϟ NYC; Brandell est né à NYC et n'a jamais quitté la grosse pomme, sinon pour les vacances ; il a même catégoriquement refusé d'envoyer sa candidature dans une autre université que celle de Columbia. si sa mère n'a de cesse de lui remémorer ses origines écossaises, il ne lui répètera jamais suffisamment qu'il est new-yorkais avant tout. toute sa vie s'y trouve, ses rêves et ses ambitions. ses peurs, également. ses doutes. si on le lui demandait, il répondrait avec véhémence qu'il ne quittera jamais NYC. pour rien au monde. 03 ϟ ANECDOTES; il avait treize ans quand il prit la raclée de sa vie ; tout commença lorsqu'il entra dans le magasin de disque de son quartier et qu'il déroba l'un des cds du groupe Nirvana. le disquaire aperçut son manège et, comme il connaissait son père, ne manqua pas de l'appeler. Brandell se souviendra toujours de la leçon de morale à laquelle il fut confrontée quand son père vint le récupérer, ainsi que de la punition dont il écopa. quant à la note plus joyeuse, il s'agit simplement du plus beau jour de sa vie ; celui de sa demande en mariage. il était tard, sa belle dormait, ses cheveux entourant son visage paisible. elle n'avait jamais été aussi belle, et il l'aima tant, en cet instant précis, que son coeur manqua bien d'exploser dans sa poitrine. et puis, elle eut un soubresaut, elle lui sourit et il lâcha la question. "veux-tu devenir ma femme ? pour toute ta vie ? me promets-tu de m'aimer pour toujours ? parce que, moi, je peux promettre de t'aimer pour toujours." 04 ϟ FRIGO, LIT, DRESSING, COURRIEL; la maison des Nott est toujours bien rangée, très propre et, surtout, conviviale. aussi, dans le frigo, il y a tout ce qu'il nécessaire d'avoir, aussi bien en boisson qu'en nourriture. s'il n'en tenait qu'à Brandell, il serait empli de plats déjà préparés et de bouteilles de bière mais, fort heureusement, sa femme est là pour rétablir un certain équilibre. sous leur lit se trouvent des boîtes pleines de souvenirs, des photographies de leur enfance, de leurs premières années ensemble, des quittances de leurs premiers rendez-vous, des petites choses sentimentales qui n'ont pas de prix à leurs yeux. quant à son dressing, il est on ne peut plus simple. s'il a un style bien défini et une prestance infinie, Bran se fiche bien des dernières modes ; jeans, pantalons de toile pour les grandes occasions, vestes bien coupées ou tee-shirts, disons que son dressing se compose essentiellement de basiques. finalement, dans sa boîte email, on n'y lit que des messages professionnels, des rapports de livres ; ses destinataires favoris sont ses clients, des écrivains en cours d'écriture. 05 ϟ LOTO; Bran n'a jamais joué, n'a jamais aimé les jeux d'argent ; il est donc très peu probable qu'il gagne un jour. néanmoins, s'il jouait, et s'il gagnait, il serait bien hypocrite de dire qu'il n'en serait pas heureux. certes, il ne manque pas d'argent, ses parents encore moins - et il fut élevé dans un luxe certain - mais il ne crache pas sur l'argent et en connaît la valeur. ainsi, sa première réaction serait probablement de sourire. puis de tirer quelques plans sur la comète ; un prévoir un voyage ou deux. cela ne pourrait faire que le plus grand bien à son couple.

pseudo, prénom - in waves, tom. ; âge - 20. ;comment avez-vous connu le forum ? - j'ai suivi la lumière. ;pays, fuseau horaire: - suisse, gmt+1. ;présence - au moins quatre fois par semaine. ; crédits - lernam. ; dédicace, petit mot - kass-dédi à tous les petits membres et au superbe travail de l'administratrice    ; scénario ? - nope. ; avatar - jamie dornan. ;

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- We mature with the damage, not with the years.

Il n'aime pas les noix ; toutes les sortes de noix. Si terriblement qu'il se prétend allergique alors qu'il n'en est rien. ϟ Passionné de littérature depuis sa plus tendre enfance, il possède une collection impressionnante. Anglaise, russe, française, il a de tout et ses goûts sont des plus éclectiques. Les murs de son bureau sont de véritables bibliothèques regorgeant de trésors ; il possède d'ailleurs des éditions originales qui lui ont coûté un certain montant. ϟ Bien qu'ils n'aient jamais eu le moindre accrochage, il n'est pas très proche de ses parents et ils ne lui manquent pas véritablement. ϟ Son plus grand rêve serait d'avoir une famille nombreuse, lui qui a souffert d'être fils unique. Pourtant, depuis la fausse couche de son épouse, une année auparavant, il refuse d'en entendre parler. ϟ Son travail est devenu toute sa vie ; il a toujours été ambitieux mais, désormais, ABC PRESS est son refuge, l'endroit où il se cache lorsque tout va mal. Il y passe donc beaucoup de temps, délaissant son épouse qui l'attend à la maison. ϟ Il écoute beaucoup de musique et, comme en littérature, ses goûts sont variés. De Cream à Debussy en passant par les Beatles, on ne comprend pas toujours son univers déroutant. ϟ Il prétend n'accorder aucune importance au regard des autres. Pourtant, sa crainte la plus profonde est de décevoir les autres, ceux qui sont là pour lui et qui l'observent de loin.

il était une fois, il y a sept ans...
"Veux-tu devenir ma femme ? Pour toute ta vie ? Me promets-tu de m'aimer pour toujours ? Parce que, moi, je peux promettre de t'aimer pour toujours." Il n'a plus de souffle. Sa respiration est erratique. Soudain, le silence devient pesant comme elle le regarde avec des yeux ronds ; comprend-elle seulement la solennité de l'instant ? Il en doute : ses paupières sont gorgées de sommeil ; un instant encore auparavant, elle rêvait. Pourtant, elle a ce sourire qu'il lui connaît si bien. Celui qu'il préfère d'entre tous ses sourires. Encore une fois, il se répète combien il est chanceux qu'elle l'ait choisi. Encore une fois, il se répète combien il l'aime profondément, d'un amour pur et sincère, indélébile, indéfectible. Rassuré, il réitère la question (fatidique) d'une voix plus forte. Cette fois, elle rit. Doucement, tendrement. Non pas de lui. Non, pas vraiment. Seulement de cette tension qui s'est installée dans chacun de ses membres. Si elle n'avait pas rivé ses mains du regard, il ne se serait pas aperçu qu'il serrait les poings. "Je t'aimerai pour toujours. Je te l'ai déjà dit plusieurs fois." Elle plante ses yeux (plus endormis du tout) dans ceux de son compagnon, il y décèle une nouvelle lueur de malice. Elle le fait marcher. Mariner. Il s'impatiente, fond sur elle et lui arrache un baiser. Deux baisers, puis trois. Et peut-être encore un, si elle ne s'était pas écartée en riant aux éclats. "Oui. Bien sûr, Bran. Je suis déjà ta femme, officialisons cela." Enfin, il souffle. Un murmure, un remerciement. Parce qu'elle accepte d'être liée à lui de la manière la plus intime qu'il soit. Et qu'il lui en serait éternellement reconnaissant.

il était une fois, de nos jours...
"Monsieur Nott ? Votre femme sur la deux." Doigt appuyé sur le bouton de l'appareil téléphonique, il évite soudainement le regard de la jeune brune face à lui. De l'autre côté de la ligne, son assistante s'impatiente. "Que dois-je lui dire ?" Il marmonne quelques mots. Elle ne comprend pas. Il répète : "Dites-lui que je suis en réunion." Encore une fois, il sent le regard de la stagiaire pesant sur lui, mais il ne lève pas les yeux. Pas encore. A l'autre bout de la ligne, il entend un soupir désapprobateur. Alors il se penche sur son téléphone, articule exagérément quelques syllabes de fin : "Merci Clarisse." Après tout, cela n'est pas vraiment un mensonge. N'est-il pas en train de parler affaires avec la jeune demoiselle qui lui fait face ? Finalement, il relève les yeux vers elle, lui adresse un sourire contrit. "Un problème, monsieur ?" Il se redresse, hoche la tête. "Rien qui ne soit digne d'intérêt." Dès que les mots franchissent la barrière de ses lèvres, il les regrette déjà. Il parle de sa femme, de celle qui l'attend à la maison. Bien sagement. Inquiète, probablement. Morte d'angoisse, car elle sent bien qu'il lui échappe. Il aurait dû répondre : tout. Car c'est son tout qui s'évade d'entre ses doigts. "Vous pouvez y aller, Beatrice. Appelez donc Johnson et dîtes-lui que l'on attend son manuscrit pour le treize au plus tard." Elle le remercie, sourit et tourne les talons. Pourtant, avant qu'elle ne passe la porte, il ressent comme un pincement au cœur et : "Bea ?" Le surnom est comme une sucrerie sur sa langue. Promptement, il a envie de le prononcer à nouveau. Pourtant, il se retient. Elle se retourne et il s'approche. "Que faites-vous ce soir ?" Elle semble ne pas comprendre l'allusion. "Rien, pourquoi ?" "Nous pourrions peut-être finir cette conversation devant un diner ?" Elle acquiesce avec un sourire et il la laisse finalement retrouver à ses tâches. Retournant à son bureau, il appelle son assistante. "Clarisse ? Appelez ma femme, dites-lui que je finirai tard."

Il sait que c'est mal. Il sait qu'il gâche tout. Qu'il la blessera. Qu'il se détestera demain. Mais le bouillonnement dans ses veines, le tourbillon dans sa tête est si profondément libérateur qu'il oublie tout.

Il se détestera demain.