sweet dreams (charlotte)

People get bored and then they do reckless things. It’s how the world works.
   

01 ϟ VOISINAGE; Charlotte est le genre de voisine plutôt agréable, elle adressera toujours un bonjour, avec un sourire aux lèvres si vous la croisez dans l'ascenseur ou dans les escaliers. Elle n'est pas méchante, elle vous donnera toujours un petit coup de main si besoin. Par contre les grandes conversations sur le pallier l'ennuient très vite, donc l'énervée pas trop. C'est la gentille voisine qui ne veut de problème avec personne, bien qu'elle aime comme tout le monde les petits ragots de l'immeuble. 02 ϟ NYC; La jeune femme est venue à New York en espérant accomplir ses rêves de compositrice-interprète, une jolie façon de dire chanteuse. Elle ne compte par repartir de si tôt de New York, d'une parce qu'elle est toute suite tombée amoureuse de cette ville et de deux parce qu'elle n'est pas prête à faire face à ses parents, et dire qu'elle a raté, elle compte bien faire sa vie à NYC. Cette ville est à dix mille lieux de ressembler à sa petite ville dans laquelle elle vivait depuis sa naissance. Cette ville est belle, cette ville est grande, cette ville offre tellement chose à découvrir. Charlotte aime se balader dans les rues new-yorkaises à la recherche de petite merveille, et puis finalement New York, plus précisément Brooklyn est devenu la scène idéale pour elle, et chanter, devant tout ce petit peuple qui fourmillent. 03 ϟ ANECDOTES; (-) On dirait pas sous airs angéliques, mais la demoiselle était une vraie petite rebelle, voulant toujours pousser les limites de l'interdit et surtout défier ses parents qu'elle considérait trop coincés. Elle a commencé à fumer à l'âge de quatorze ans, de la cigarette, elle est passée au joint, la petite étudiante, qui fume sous les gradins du stade avec son meilleur ami. Bon finalement, cette période n'a pas duré très longtemps, mais elle continue toujours de fumer. (+) Le jour où elle est arrivée à New York, assise profondément dans le fauteuil du cars, fût le plus beau de toute sa vie, les yeux plein d'étoiles, elle était une enfant qui pouvait croire en tout. Elle découvrait autre chose que son trou paumée. C'était magique. 04 ϟ FRIGO, LIT, DRESSING, COURRIEL; Dans son frigo partagé avec sa coloc, on y trouve des petits plats que Charlotte essaie de faire elle même, elle aime la bonne cuisine, et les repas frais, bon même si son budget ne le permet pas souvent. Son lit, souvent défait, on trouve déjà dessus des papiers, une tonne de paier, et ça ne la dérange pas de dormir avec. Mais en dessous, c'est un peu la caverne d'Ali Baba, on y trouve des chaussettes, des vêtements perdus, des stylos, des feuilles, un vrai bordel. Le dressing c'est un peu le même principe, des vêtements qui ne retrouvent jamais leur cintre, leur étagère, un peu éparpillés dans sa chambre. Sa boite mail est remplis de mails de refus de la part des maisons disques, et puis de temps en temps d'un mail de ses parents, ou de son ancien fiancé complètement désemparé qui n'arrive pas à passer à autre chose. 05 ϟ LOTO; Gagner au lot, ça serait juste une aubaine. Si elle gagnait Charlotte n'en croirait pas ses yeux, elle sauterait au plafond, elle se cognerait la tête, et la voilà de retour à la réalité. Donc elle serait prudente, et elle vérifierait si se sont bien les numéros gagnants, et si c'est vraiment le cas, elle s'évanouirait en imaginant la vie qu'elle pourrait avoir avec une somme gagnée au loto. Bien évidemment la première chose qu'elle ferait serait de se produire un disque toute seule.
   

   

pseudo, prénom - caroline.    ; âge - dix huit ans, bientôt dix neuf, en mars   . ;comment avez-vous connu le forum ? - bazzart ;pays, fuseau horaire: - france. ;présence - tous les jours, sauf les prochains jours avec les partiels.    ; crédits - fuckyeahclemence ; dédicace, petit mot -    ; scénario ? - est-ce que je vais en faire un ? oui ! est-ce que mon personnage est un scénario ? non. ; avatar - clémence poesy ;

« Tu croyais vraiment que j'allais rester ici ? Dans ce trou perdu ? » Cria-t-elle, tandis qu'elle attrapait son sac à main, sa valise et l'étui rempli de sa guitare. Charlotte ne voulait plus de cette vie ennuyeuse et monotone. Elle voulait tellement plus, elle rêvait d'aventure, elle rêvait de pouvoir enfin réaliser son rêve, être celle qu'elle voulait pour une fois, et non prétendre pour le bon plaisir de ces parents. Qu'est ce qui lui prenait soudainement de réagir ainsi, du jour au lendemain ? Simplement le ras le bol. C'était maintenant ou jamais, elle avait vingt quatre ans, elle n'avait que la vie qui l'attendait. Alors que Charlotte descendait les escaliers à toute allure, ses parents l'attendaient en bas, le regard désespéré presque dépité. Sa mère avait les larmes aux yeux, et dans un murmure, elle dit : « Mais Charlotte, ton fiancé ? » Son fiancé... Qu'elle n'aimait pas. La jeune femme leva les yeux au ciel. Son fiancé était d'un ennui, elle ne pouvait pas se marier avec un homme comme lui, leur mariage était voué à l'échec. Elle l'avait aimé, il fût un temps, mais au lycée... Maintenant, elle voulait un homme qui la fasse rêver, qui la fasse vibrer, ce qui n'était pas du tout le cas avec lui. Alors qu'elle s'approchait de sa maman, elle lui attrapa les deux mains, en la regardant droit dans les yeux. « Je t'aime... » Elle lança un regard à un son père. « Je vous aime... Mais je ne peux pas rester ici... » D'un geste précis et rapide, Charlotte enleva sa bague de fiancée, elle mit dans la paume de la main de sa mère. « Tu pourras lui donner ? Dis lui que je suis désolée. » Au fond, elle ne l'était pas vraiment, elle ne l'était même pas du tout. C'était simplement pour la forme. Finalement, après quelques adieux étreintés, Charlie franchit le bas de la porte de chez elle, sans regret, prête pour son voyage.

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« Désolée, mais Monsieur Specter ne pourra pas vous recevoir, il est en rendez-vous... » dit la secrétaire à la poitrine refaite, et au visage botoxé. Charlie n'en croyait pas un seul mot. Elle était persuadée qu'il était assis sur son fauteuil à siroter son verre de whisky ne la jugeant pas assez intéressante à écouter. « Vous êtes sure ? Parce que je peux attendre, toute la journée s'il le faut. » La secrétaire la toisa du regard, cherchant à définir où les habits que portait Charlotte venait. D'une poubelle ? Surement. Elle continuait à se limer les ongles sans jamais la regarder droit dans les yeux. « Ecoutez... Mademoiselle... Meyer ? C'est ça ? » Elle continua sa phrase sans juger d'attendre sa réponse : « Monsieur Specter est un homme très occupé, je ne pense pas qu'il prenne le temps d'écouter une campagnarde venue à New York pour soi disant réaliser ses rêves de chanteuses... Vous comprenez ? » Charlie leva les yeux au ciel, pestant. Serrant sa guitare contre elle, elle était déterminée. Trop de refus, trop de portes claquées, il fallait qu'elle tente quelque chose, il fallait qu'elle fasse quelque chose. Elle n'avait pas fait tout ce chemin pour rien. Et puis, c'était le refus de trop... « Dans ce cas-là, je vais aller le voir moi même ! » Charlotte, d'un pas décidé contourna la réception, pour rejoindre le bureau de ce Specter. Mais avant qu'elle puisse faire quoique se soit, la sécurité l'arrêta, appelée en renfort par cette assistante inutile et à deux neurones. « Arrêtez ! Vous n'avez pas le droit ! Je veux voir Monsieur Specter ! » Elle se débattait, tenant d'une main sa guitare qu'elle avait peur d'abîmer alors que le vigiles deux gros costauds qui faisaient plusieurs têtes de plus qu'elle, la tenaient fermement, rieurs. « Vous trouvez ça drôle ? » Elle leur jeta un regard noir, franchement des vrais connards ces gens-là, tous autant les uns que les autres. « C'est bon, vous pouvez me lâchez, je retrouverais mon chemin toute seule ! » Finalement ils la lâchèrent alors qu'elle se trouvez devant les portes vitrées de l'immense immeuble où la maison de disques se trouvait. Charlotte, légèrement blessée dans sa fierté, tourna les talons sans prêter une seule attention aux vigiles et s'en alla, finalement, la mine dépitée. Un échec de plus.

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Posée sur le tapis de sa chambre, sa guitare posée sur ses genoux, une clope au bec, Charlotte continuait de composer tranquillement ses chansons. Mais l'inspiration avait du mal à venir, ou du moins à se concrétiser. Des rayures barraient violemment les mots, les phrases, les couplets de son petit carnet où elle écrivait ses chansons, ses paroles, ses mélodies. Elle n'était pas contente, chaque mot qu'elle écrivait, elle n'en était pas satisfaite, ses chansons n'avient plus aucun sens, elle les détestait... Sa déception était grande, elle ne savait plus quoi faire. Elle n'arrivait plus à écrire, toucher sa guitare devenait presque une épreuve. Echec après échec, personne ne daignait l'écouter, personne ne prêtait attention... Désespérée par les évènements, elle soupira, et lentement elle déposa sa guitare sur le sol, pour venir s'approcher de la fenêtre. Elle l'ouvrit, respirant l'air frais de l'hiver... Premier hiver qu'elle passait à New York. Observant les immeubles qui surplombaient Brooklyn, elle tira une dernière bouffée de sa cigarette, puis elle finit par la jeter par dessus bord. De toute façon, Charlotte était pressée, elle devait se préparer pour aller au boulot. Son deuxième.